CBD et alcool : une piste sérieuse contre le binge drinking en 2025

En 2025, alors que la consommation excessive d'alcool reste une fatigue majeure de santé publique, une étude publiée dans le British Journal of Pharmacology met en lumière le rôle potentiel du cannabidiol (CBD) dans la réduction de la consommation excessive d'alcool. Réalisée par des chercheurs de l'Université de Sydney, cette recherche ouvre de nouvelles pistes dans la lutte contre les addictions.
Binge Drinking : un fléau qui persiste en 2025
Le binge drinking – défini comme une consommation massive et rapide d’alcool sur une courte période – reste un problème majeur de santé publique. La pratique touche particulièrement les jeunes adultes : en France, près d’un étudiant sur deux déclare y avoir déjà eu recours.
Les conséquences sont lourdes : augmentation des risques d’addiction, d’accidents et de troubles neurologiques. Un constat alarmant qui pousse chercheurs et autorités sanitaires à explorer de nouvelles pistes pour mieux comprendre et limiter ce comportement à risque.
CBD face à l'alcool : les résultats scientifiques
Les résultats publiés début 2025 par l’Université de Sydney reposent sur le protocole “drinking-in-the-dark”, une méthode de référence qui simule le binge drinking chez la souris. Le principe : donner accès, pendant deux heures en début de phase nocturne, à une solution d’éthanol à 20 %.
Les chercheurs ont administré différentes doses de CBD aux animaux juste avant cette fenêtre de consommation afin d’évaluer son influence.
Plus de CBD, moins d'alcool : un effet clair
Les observations sont nettes : plus la dose de CBD est élevée, moins les souris consomment d'alcool. Cette relation dose-dépendante confirme l'impact direct de la molécule sur la régulation des comportements de consommation.
Ce qui marque particulièrement les scientifiques en 2025, c'est la rapidité d'action : l'effet est immédiat, sans nécessiter d'accumulation dans l'organisme.
Un frein à l'alcool, sans effet sédatif
Pour s'assurer que cette réduction n'était pas simplement liée à un effet calmant, les chercheurs ont mesuré l'activité locomotrice des souris. Résultat : le CBD n'a pas modifié leur mobilité. Les rongeurs se sont déplacés, ont exploré et interagi normalement.
Cela indique que le CBD agit spécifiquement sur les circuits neuronaux de la motivation et de la récompense liés à l'alcool, et non par simple sédation, ce qui constitue une donnée majeure dans le champ des addictions.
Le rôle inédit du récepteur NPSR1
En 2025, les chercheurs mettent en avant une nouvelle piste mécanistique : le récepteur du neuropeptide S (NPSR1). Moins connu que les récepteurs classiques du CBD (CB1, CB2), il pourrait jouer un rôle central dans la modulation des comportements addictifs.
Cette hypothèse ouvre la voie à des travaux futurs pour mieux comprendre l'action précise du cannabidiol sur les circuits de la dépendance.
Et chez l'humain ? Des signaux encourageants en 2025
Les résultats obtenus sur les souris trouvent un écho dans d'autres recherches menées chez l'humain :
- Une étude publiée dans Molecular Psychiatry a montré que 800 mg de CBD peuvent réduire l'envie d'alcool chez des patients souffrant de troubles liés à sa consommation.
- Une autre étude financée par le gouvernement américain a révélé qu'en 2025, les participants ayant consommé du cannabis avant de boire déclaraient moins d'envie de consommer et buvaient moins de verres que ceux qui n'avaient pas consommé de cannabis.
Par ailleurs, selon un sondage publié en 2025, près de trois jeunes adultes sur quatre remplacent ponctuellement l'alcool par du cannabis ou du CBD, illustrant une évolution sociétale marquante.
CBD et alcool : promesse confirmée, mais prudence
Si les résultats publiés sont encourageants, les chercheurs appellent à la prudence : des essais cliniques restent indispensables pour confirmer le potentiel du CBD face au binge saving.
Un signal fort néanmoins : en 2025, le cannabidiol s'impose comme une piste crédible dans la lutte contre les excès d'alcool, et un sujet qui devrait rester au cœur des débats scientifiques et de la santé publique.
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